« La Fédération des Culs Rouges souhaite réagir aux propos tenus par Monsieur Michel Mallet dans l’édition de Paris Normandie du 26 décembre 2015.
Nous déplorons une nouvelle fois le dénigrement systématique dont le FC Rouen et ses fidèles font l’objet de la part du Président d’un club soit disant partenaire du FCR…
Le récit de Mr Mallet recèle de nombreuses inexactitudes et contre-vérités que nous tenons à rectifier :
« Sur le plan des tribunes, quand on fait 5 000 spectateurs contre Lens en Coupe, qu’on a les gens derrière nous et qu’on arrache la victoire, on peut me raconter ce qu’on veut, mais il y a un vrai public à Rouen. »
Il n’y avait que 3 850 spectateurs… Pas 5 000 ! Les spectateurs présents ne sont sortis de leur torpeur qu’en toute fin de match à l’occasion du but.
Il y a un vrai public à Rouen en effet mais pas pour le QRM visiblement.
« On est à 1 500 de moyenne, chiffre certes un peu gonflé par le derby contre Dieppe. »
Si l’on prend les matchs de championnat vous êtes à 900 spectateurs de moyenne. En dehors du derby le QRM n’a dépassé la barre des 1 000 spectateurs qu’une seule fois (contre le PSG). Le tout en distribuant de gros volumes d’invitations (au moins 500 à chaque match).
« Les stades des clubs amateurs se vident de plus en plus car les gens voient du football à la télé du lundi au dimanche. «
Dans le même temps l’engouement populaire autour du FCR n’a jamais été aussi fort depuis 2 ans et demi et la rétrogradation en DH. Les affluences du FCR ont gonflé lors de la première moitié de la saison 2015-16 passant de 315 spectateurs pour la saison 2014-15 à 642 actuellement.
D’autres clubs de CFA respectueux de leur histoire et leur identité (comme le FC Dieppe par exemple) continuent d’attirer un nombre importants de supporters à domicile comme à l’extérieur !
« Il n’y a jamais eu de vrai public à Quevilly, hors Coupe de France. »
C’est bien de le reconnaitre ! Nous vous rejoignons totalement là dessus.
« Rouen, en CFA, c’était 1 500 spectateurs de moyenne, et 2 300 en National. On n’est donc pas à la rue. »
Évidemment les chiffres sont cette fois-ci largement sous-évalués !
La moyenne de spectateurs lors des saisons récentes de CFA du FCR (2005-2009) s’élève à 2 200 spectateurs.
En National (2010-2013) c’était 3 200 spectateurs de moyenne.
Donc OUI le QRM est à la rue en termes d’affluences par rapport au FCR. Et on ne parle même pas de l’ambiance…
« Quevilly remplissait le stade en Coupe de France, Oissel aussi, Bois-Guillaume aussi, le foot féminin aussi… »
Comme par hasard on parle de tous les clubs de la métropole sauf du FC Rouen !
Pour votre information Mr Mallet, le dernier club à avoir rempli Diochon au sens littéral du terme c’est le FCR en 2013 contre Marseille. C’était il n’y a pas si longtemps…
« On est main dans la main, on est clubs partenaires et on s’affronte entre partenaires comme on s’affronte avec Caen. »
Sauf erreur de notre part le Stade Malherbe n’a jamais eu son logo sur le maillot de l’US Quevilly. La nature du partenariat n’est donc absolument pas comparable !
Aujourd’hui les (nombreux) supporters du FCR espèrent tous la non-montée du QRM en National pour maximiser les chances de montée en CFA2 du FCR.
Lorsque l’on aligne 10 joueurs de CFA en réserve (dont le pauvre Pierre Vignaud) contre le FCR, on sent toute l’amitié qui lie les 2 clubs…
Le partenariat ne saute pas franchement aux yeux.
« Et puis, comme on y va à peu près une année sur deux (32ème de finale de la Coupe de France), il est presque écrit qu’on ira l’année prochaine (sourire) ! »
C’est donc l’USQ qui joue la Coupe et pas le QRM ?
« Je sais que ces irréductibles étaient là pour incendier René Bertin en 2005, casser le stade à Pacy en 2013… «
En attendant les derniers irréductibles ont parfaitement su assurer l’ambiance pendant le derby sans aucun débordement alors qu’une nouvelle fois ils ont été victimes de provocation d’un supporter quevillais venu lancer des pétards au pied du bloc H avant de s’enfuir en courant…
A propos du match FCR-USQ B : » Ils (les Culs Rouges) ont su mobiliser, indéniablement. Je regrette que Rouen ne puisse pas compter sur ces 1 500-là à tous les matches ! Ça veut bien dire ce que ça veut dire : c’était complètement artificiel. Quand on est dans la contestation, ça ne produit jamais rien de bon. »
Quand on est dans la provocation encore moins…
Si vous aviez daigné venir à Diochon le 22 novembre dernier, vous auriez pu constater l’authenticité de la ferveur et de l’attachement des vrais amateurs de football pour le FCR. Une passion profondément ancrée dans le coeur des gens et qui se transmet de génération en génération.
Tout ce que le QRM n’a pas et n’aura jamais.
Tout le contraire donc de ce que vous essayer de monter de manière totalement artificielle avec ce projet aberrant.
Malgré un créneau extrêmement défavorable (le dimanche à 15H) le FCR continue d’attirer plus de 500 spectateurs chaque dimanche (642 de moyenne).
Nous ne sommes pas dans la contestation mais dans la résistance! La résistance face au système politico-économique qui veut nous priver de notre passion au nom d’un pragmatisme qui n’était pas d’actualité à l’été 2013 lorsque le FCR était aux portes de la L2…
Devant cette injustice, nous nous battrons jusqu’au bout avec nos armes : passion, fidélité et détermination.
« Ce projet va dans le sens de l’histoire. Personne n’est contre. Personne ! À part quelques irréductibles. Il faut toujours faire la démonstration d’une compétence et d’une réussite pour être suivi. On a déjà des accompagnateurs. On est légitimes. À part pour quelques irréductibles. «
Vous voulez nous faire passer pour des marginaux, une poignée d’imbéciles qui refuse d’évoluer mais la réalité est toute autre.
Ce sont des milliers d’amateurs de football qui restent profondément attaché au FC Rouen et à ce qu’il représente.
Le FCR c’est une marque sur laquelle on peut reconstruire un grand club. Les diables rouges sont connus à l’échelle nationale.
Tuer tout cela, c’est tuer toute ambition pour le football à Rouen.
Malgré les récents exploits de l’USQ, personne ne sait situer Quevilly sur une carte…
Ce n’est donc pas le sens de l’histoire de gommer Rouen au profit de Quevilly et de supprimer le rouge et blanc du FCR. Le tout dans une manœuvre assez grossière en profitant du cataclysme de 2013 pour le FCR.
Nous sommes tous impatients de retrouver du football de haut niveau (la place naturelle du FCR) à Rouen mais nous l’étions tout autant en 2013 et pourtant…
La méthode Coué pratiquée jusqu’ici ne sera manifestement pas suffisante pour faire décoller un projet qui jour après jour devient de moins en moins légitime.
Personne ne s’y retrouve. Les supporters de l’USQ n’existent quasiment pas et les supporters de Rouen ne suivront pas le QRM même par dépit si le FCR disparait. Le dégout et le rejet sont trop manifestes. Le but d’un sport populaire est de rassembler et d’intéresser, aucun intérêt donc de persévérer dans une voie que personne ne semble vouloir suivre.