4e Interview d’un ancien Diable Rouge : Jean-François Szklarek (1983/1994)
Bonjour Jean-François, tout d’abord comment vas-tu? Quelle est ta situation actuelle?
Jean-François Szklarek : Bonjour à tous, je vais très bien. Je travaille depuis 12 ans au service informatique du centre hospitalier de Libourne, où j’habite également. J’ai encore joué un peu au foot jusqu’en 2004, en amateur, mais mes genoux étaient bien abimés. Depuis, je me suis mis au golf et je m’éclate !
Quels souvenirs gardes-tu de ton passage au FC Rouen, de l’ambiance du stade Robert Diochon et de ses supporters ?
Jean-François Szklarek : Evidement le FCR, c’est toute ma jeunesse (arrivé en 1983 en cadet, puis la DH seniors, équipe de France juniors, la 3e division puis la D2). J’ai des souvenirs d’un stade en feu (Caen en 1987 ou Marseille en coupe de France). J’ai toujours aimé le public de Diochon, et je pense qu’il me le rendait bien, même quand je n’étais pas bon. J’avais cette chance d’être un « local ». Un seul regret : la montée en D1 qui ne s’est jamais faite !
As-tu encore des contacts avec les anciens joueurs du FCR de ta génération ?
Jean-François Szklarek : Non plus aucun, mais cela m’a fait très plaisir d’en revoir beaucoup (vu que j’ai joué de 84 à 94) à l’occasion des 110 ans (il me semble) du club il y a quelques années ! Du foot, il ne me reste que 3 ou 4 contacts de Mulhouse, où j’ai évolué après mon passage au FCR.
Quel a été ton ressenti lors de l’annonce du dépôt de bilan et de la rétrogradation en DH du FCR?
Jean-François Szklarek : Malheureusement, maintenant, plus rien ne m’étonne ! Le foot c’est l’argent. Et où il y a l’argent, il y a la politique. Donc des gens qui n’y connaissent rien, et n’en n’ont rien à faire du FCR. Sans parler de tous ces gens qui gravitent autour, tels les agents de joueurs, qui profitent de la crédulité de certains dirigeants pour dépouiller le club. J’ai eu la chance, je le pense, d’avoir eu Monsieur Sauvage comme président.
Le 7 février 2014 est née officiellement une association des supporters du FCR la Fédération des Culs Rouges, que penses-tu de cette initiative?
Jean-François Szklarek : Comme toute initiative qui vient du cœur, je la trouve digne d’intérêt et j’espère qu’elle arrivera à ses fins ! Mais le chemin sera semé d’embuches. Il faut surtout s’entourer des bonnes personnes, fiables et sans intérêts personnels.
As-tu un message à transmette aux supporters du FCR?
Jean-François Szklarek : Je ne sais pas si ce sont les mêmes qu’à mon époque. A ceux qui m’ont supporté, je leur adresse un grand merci. Qu’ils sachent que leurs encouragements résonneront dans ma tête jusqu’à la fin. Les nouveaux, j’espère pour eux qu’un vrai FCR verra le jour, ils méritent d’avoir un grand club. Rouen est une ville de football, et ça, j’en suis sûr.
Un grand merci à toi Jean-François pour ta gentillesse. Tu es un Diable Rouge à vie. Nous te souhaitons une bonne continuation et nous ne t’oublions pas du côté de Rouen.
Pite pour la Fédération des Culs Rouges.
Moi, je garde un excellent souvenir de Jean.Franois – je pense que lui aussi se rappelle des déplacements avec Gérard Isvelin (à l’époque où il accompagnait les joueurs) en qualité de membre du comité directeur.
Merci pour la pensée que vous avez envers mon époux.
Lui aussi gardait un bon souvenir des déplacements effectués avec les joueurs.
Marie-Claude, son Epouse
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